Energy Observer célèbre son retour en France après 7 années d’Odyssée autour du monde
Depuis son lancement le 14 avril 2017, Energy Observer a parcouru plus de 68 000 milles nautiques – soit plus de trois fois le tour du monde –, visité 50 pays et réalisé 101 escales. Au cours de cette Odyssée, il a démontré la viabilité des technologies propres et renouvelables dans toutes les conditions possibles, du froid de l’Arctique à la chaleur des tropiques. Initié par Victorien Erussard, officier de marine marchande et coureur au large, le projet a réuni une équipe de marins, scientifiques, ingénieurs et journalistes autour d’une triple mission : explorer, expérimenter et diffuser des solutions concrètes qui permettent de répondre aux enjeux de la transition énergétique et participer à la construction d’un monde bas carbone.
“ Ce retour à Saint-Malo est une étape symbolique qui clôture un chapitre d’une aventure humaine et technologique exceptionnelle,” déclare Victorien Erussard, fondateur et capitaine d'Energy Observer. “Même s’il y a encore beaucoup à faire et qu’il reste une marge de progression, nous avons démontré l’adoption possible de notre mix énergétique et prouvé la viabilité de certaines briques technologiques dans les environnements les plus extrêmes. Nous sommes fiers des résultats obtenus et impatients de partager nos nouveaux projets pour 2025-2030. ”
Un programme de célébrations entre Saint-Malo et Paris
Pour fêter son retour à Saint-Malo, le navire et son village d’exposition seront ouverts au public du 14 au 23 juin sur le quai Duguay-Trouin. Les visiteurs pourront ainsi découvrir les technologies embarquées et revivre les moments forts de cette aventure unique.
Energy Observer entamera ensuite une escale hautement symbolique à Paris, amarré entre le pont de l’Alma et le pont Alexandre III à partir du 27 juillet, puis accompagné de son village du 12 septembre au 13 octobre.
© Energy Observer Productions - Antoine Drancey
7 années d’exploration, d’innovation et de rencontres
Un multicoque de légende transformé en navire laboratoire
Energy Observer est construit sur la base du plus grand multicoque de course des années 80, un navire ayant remporté le célèbre Trophée Jules Verne, course au tour du monde en équipage sous les couleurs de Enza New Zealand. Transformé en un laboratoire flottant de la transition énergétique, le navire est devenu un symbole de l'innovation technologique au service d’un avenir durable. Il fonctionne grâce à un mix d’énergies renouvelables, des ailes de propulsion véliques et une chaîne hydrogène complète, démontrant la viabilité de ces solutions décarbonées dans diverses conditions climatiques et géographiques. De cette expérience sont nés deux projets industriels : EODev, pionnier et leader mondial sur le marché des générateurs électriques à hydrogène, et EO Concept, bureau d’étude à l’origine de l’ambitieux projet de navire de charge Energy Observer 2 propulsé à l’hydrogène liquide.
Energy Observer 2 © Kadeg Boucher
Une Odyssée aux quatre coins du monde
Energy Observer a sillonné toutes les mers de la planète pour saisir les enjeux de la transition énergétique de manière globale, sur place et en contexte. Entre 2017 et 2024, le navire a parcouru chaque année une zone géographique différente – France, Méditerranée, Atlantique, Pacifique, Asie, Afrique, Amériques – pour comprendre les ressources et les menaces spécifiques à chaque continent, et ainsi appréhender la complexité du monde des énergies.
Une aventure humaine
L’Odyssée, c’est aussi un tour du monde à la rencontre de celles et ceux qui s’engagent en faveur de la transition écologique. Mission scientifique, elle a été l’occasion de récolter et partager de précieuses données sur les systèmes énergétiques. Mission stratégique, elle a permis de rencontrer les décideurs du monde entier pour informer et influencer les politiques de l’énergie. Mission pédagogique enfin, durant laquelle les équipes audiovisuelles embarquées ont produit plus de 13 films documentaires, 600 reportages, 50 000 images et 200 articles à l’attention du grand public.
© Energy Observer Productions - Antoine Drancey
Les nouveaux projets Energy Observer
Alors que l’Odyssée touche à sa fin, de nouveaux projets se profilent à l’horizon 2025/2030. Energy Observer travaille déjà sur le concept d’un nouveau navire laboratoire (de taille équivalente au premier) baptisé Energy Observer 3. Celui-ci expérimentera les carburants de synthèse appelés e-fuels, et des technologies associées. Qui dit nouveau bateau, dit nouvelle Odyssée, avec son lot d’images et de rencontres qui alimenteront une nouvelle série documentaire : Énergie, l’avenir éclairé, destinée à devenir une référence sur les enjeux énergétiques contemporains.
Enfin, dans l’optique de pousser toujours plus loin sa mission pédagogique, Energy Observer annonce deux projets complémentaires : la plateforme digitale “Energy Observer Weekly” et l’Observatoire de l’énergie, un lieu de recherche et d’éducation sur la transition énergétique implanté à Saint-Malo, une destination culturelle à la croisée des sciences, des techniques et des arts. Ces deux projets visant à décrypter les énergies du monde et le monde des énergies.
Informations pratiques
Saint Malo - Quai Duguay-Trouin : Energy Observer et son village d’exposition, destiné à sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition énergétique et écologique est ouvert du 14 au 23 juin 2024 de 10h à 20h tous les jours Sauf le 14/06 : 10h-22h et le 23/06 : 10h-18h
Le bateau sera visible depuis le quai mais ne peut pas être visité par le public
Paris - Quai de la Conférence : Du 27 juillet au 8 septembre, Energy Observer sera amarré entre le pont de l’Alma et le pont Alexandre III, port de la Conférence, à côté du ponton embarcadère de la Compagnie des Bateaux Mouches.
Le bateau sera visible depuis le quai mais ne pourra pas être visité par le public
Paris - Port du Gros-Caillou : Energy Observer et son village d’exposition, destiné à sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition énergétique et écologique sera ouvert du 12 septembre au 13 octobre (horaires à confirmer)
Le bateau sera visible depuis le quai mais ne pourra pas être visité par le public.
A propos d’Energy Observer
Energy Observer est à l’origine un navire laboratoire, véritable plateforme de recherche et d’innovation dédiée à la transition énergétique. Il fonctionne grâce à un mix d’énergies renouvelables, des ailes de propulsion véliques et une chaîne hydrogène complète, démontrant la viabilité de ces solutions décarbonées dans diverses conditions climatiques et géographiques. Mis à l’eau en 2017, ce navire a parcouru plus de 68 000 milles nautiques, visité 50 pays et effectué 101 escales pour promouvoir des technologies propres et durables.
Premier ambassadeur français des 17 Objectifs de développement durable fixés par l’ONU, sa mission, renforcée par son fonds de dotation, est d'innover pour accélérer la transition énergétique, explorer et partager les solutions de décarbonation, et sensibiliser le public aux enjeux et innovations énergétiques. Chaque escale est une opportunité de collaborer avec des scientifiques, industriels et décideurs politiques pour comprendre les défis énergétiques mondiaux et explorer les feuilles de route de décarbonation des pays visités.
Energy Observer est également un média engagé, avec 13 films documentaires diffusés sur Canal+ et plus de 500 vidéos disponibles en ligne, mettant en lumière les solutions durables rencontrées à travers le monde. Il a également ouvert les portes de son village d'exposition et de son navire à plus de 350 000 visiteurs pour sensibiliser le public sur le terrain.
Pour accélérer la transition énergétique, deux filiales ont été créées : EODev, leader mondial des groupes électro-hydrogène, et EO Concept, dont l’objectif principal est de développer le navire de charge le plus bas carbone au monde, fonctionnant avec des piles à combustible et de l’hydrogène liquide.
Energy Observer a reçu le Haut Patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française. Il bénéficie du soutien officiel du Ministère de la Transition écologique, de l’Unesco, de l’Union Européenne, de l'Irena et de l'Ademe.
Michel Lecomte
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