Au 11e jour de course, le trimaran SVR-Lazartigue pointait en deuxième position à seulement quelques milles du leader.
En tête au passage de l’équateur, Tom Laperche avait réussi un début de tour du monde idéal et plein de promesses.
« Le bateau allait bien jusque-là, il se faisait plaisir, poursuit Tom. C’est hyper dur, pour le bateau, pour moi et toute l’équipe avec tous ces gens qui ont travaillé pour que le Trimaran SVR-Lazartigue soit au départ et qu’après dix jours de course on joue en tête de flotte sur un Tour du monde. Il faut maintenant gérer ces quatre jours de mer sans que ça s’abîme plus. J’ai réussi à régler le bateau dans la bonne direction et pour ne pas aller trop vite. Je vais surveiller les niveaux d’eau et les mouvements de la dérive. On a toujours 35 nœuds de vent mais ça devrait mollir dans un peu plus d’une journée avec une mer plus calme. Je reste en contact avec toute l’équipe et nous allons essayer de trouver les meilleures solutions pour rallier Le Cap.»
Cécile Andrieu, Team Manager
« Tom va bien physiquement. Le choc a été violent car le bateau avançait à 35 nœuds au moment de la collision. C’est un coup dur car sa course était magnifique depuis dix jours. Mais il est déjà très mobilisé pour mettre son bateau en sécurité. Nous sommes en contact permanent avec lui pour analyser au mieux les dégâts sur le bateau, les contenir et trouver la meilleure route pour rallier Le Cap où son arrivée est estimée à lundi matin. La cellule routage continue de communiquer avec lui. Toute l’équipe technique est réunie à Concarneau et va partir au Cap pour accueillir Tom. Nous allons étudier les options pour la suite. »